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Les Religions au Maroc
La prière est pratiquée cinq fois par jour.
Il existe au Maroc de nombreuses mosquées.
les villes du Maroc comptent également des églises et des synagogues où peuvent se recueillir en toute quiétude, catholiques, protestants et juifs résidants ou de passage.
Ramadan est le mois sacré chez les Marocains.
Les musulmans jeûnent du lever au coucher du soleil.
Cela implique des changements au niveau des habitudes et des horaires de travail.
Administrations, services publics, banques et entreprises privées adoptent l’horaire continu, qui est généralement de 9 h à 15 h.
Au-delà de la constitution marocaine, qui stipule, dans son article 6, que « l’islam est la religion de l’Etat qui garantit à tous le libre exercice du culte », les marocains, dans leur immense majorité, sont des musulmans convaincus. Sunnites de rite malékite, comme la plupart des Maghrébins, ils ont pour référence suprême le Coran et la sunna (tradition) du prophète Mohammed consignée dans le hadith (recueils des faits et dits du Prophète). Ici, point de clergé régulier : aux termes mêmes de la constitution, seul le roi, commandeur des croyants (Amir el Mouminine), « veille au respect de l’islam ». Outre cette légitimité religieuse de droit, la dynastie actuelle s’autorise d’une légitimité historique : les souverains alaouites sont des chorfa, c’est-à-dire des descendants du Prophète (à la 36e génération pour Mohammed VI). Depuis la fin des années 1970, les pays musulmans ont été traversés, à des degrés variés, par la « vague islamiste ». Le Maroc n’y a pas échappé, et il est convenu d’admettre que l’islam tel qu’il s’y exerce, dans sa version populaire aussi bien qu’institutionnelle, est un « rempart à l’islamisme ». Une telle assertion est-elle fondée ?
Une religion vécue au quotidien
« il n y a de dieu qu’Allah, et Mohammed est son messager » : cette affirmation de l’unicité de dieu, contenue dans la profession de foi en islam, soutient chaque geste de la vie quotidienne ; toute chose se fait au nom d’Allah seul. Mais si Dieu est unique la manière de le servir est plurielle : islam populaire, islam orthodoxe, islam mystique, rituels pré monothéistes et magie consistent au Maroc. Les pratiques liées à la vertu prophylactique des talismans ou aux effets thérapeutiques des grottes par exemple, le culte des saints et la ferveur pour l’islam forment, sans s’exclure les uns les autres, le vécu religieux du peuple marocain et n’altèrent en rien l’authenticité de sa foi dans la religion révélée.
De nombreux automobilistes marocains suspendent des chapelets et des versets coraniques au rétroviseur intérieur de leur voiture. Les routiers inscrivent sur les pare-chocs de leur camion des formules religieuses, souvent ornées de la main dite de Fatima. Une façon d’ajouter à l’assurance auto qu’ils ont en principe contractée la protection de Dieu. Pour les conducteurs munis de cette double couverture, la tentation est alors grande de se croire dispensés de respecter le code de la route. Un conseil : soyez extrêmement vigilants sur la route au Maroc.
Cet islam populaire s’exprime tout particulièrement à l’occasion des moussems. Ces célébrations annuelles en l’honneur de saints locaux, qui sont des moments très forts de la vie religieuse et sociale, ne sont pas du goût de tous : tolérées par le régime marocain comme un facteur d’équilibre, voire encouragées par lui comme antidote à l’islamisme, elles sont, en revanche, réprouvées par les rigoristes, qui les perçoivent comme une déviation blâmable.
L’islam officiel
Comme son père, Hassan II, l’avait fait avant lui, le roi Mohammed VI, dès son accession au trône, le 23 juil. 1999, a affirmé son rôle de commandeur des croyants : sa première sortie officielle, en tenue traditionnelle d’apparat, a été réservée à la prière du vendredi ; de même, ses premiers discours à la nation l’ont posé comme le chef religieux d’un Etat dont la devise est « Dieu, la patrie, le roi ». C’est une constante au Maroc : les différentes dynasties ont toujours veillé à conserver leurs prérogatives religieuses, à la fois pour guider et gouverner, surveiller et punir. Dans l’histoire récente, la monarchie marocaine –contrairement à d’autres Etats de tradition musulmane (entre autres l’Algérie) qui, au lendemain des indépendances, ont pris une certaine distance par rapport à la religion – a utilisé son pouvoir spirituel comme instrument de contrôle des champs religieux et politique. Elle s’est attachée notamment à maintenir les habous (disposition du droit musulman réglant le statut des biens de mainmorte), à soutenir l’enseignement originel, à créer des départements d’études islamiques dans les universités, à développer l’éducation religieuse dans les programmes scolaires, à organiser le corps des ouléma (docteurs de la loi islamique), à former les imams et les muezzins, à contrôler la construction des mosquées et leur fermeture entre les heures de prière.
Au sein des pays musulmans, le roi du Maroc jouit d’une reconnaissance internationale comme figure charismatique : suivant les pas de son père, Mohammed VI assure la présidence du comité Al Qods, chargé de faire valoir et de défendre les droits musulmans sur la ville de Jérusalem.
Dans un pays où la culture religieuse est très prégnante et où le pouvoir politique tient en main les affaires du ciel, quelle est la place de l’islamisme et quel visage prend-il ?
L’islamisme
L’importance de la religion au Maroc tout comme le contrôle exercé par l’Etat dans ce domaine n’empêche pas le phénomène islamiste d’exister. Ici, comme ailleurs, il se nourrit de misère des laissés –pour-compte de la société, mais aussi de la frustration des classes moyennes pieuses, de plus en plus réceptives aux valeurs démocratiques et à celles des droits de l’homme. Il n’a pourtant pas jusqu’ici la même forme qu’en Algérie par exemple, où il s’est cru fondé à « réislamiser » une société qui aurait perdu son âme musulmane, son identité : le Maroc n’a pas vécu la colonisation avec la même violence que son voisin et a conservé des structures sociales et religieuses fortes.
Fêtes Religieuses
Aid El Fitr : La fin du mois de Ramadan.
Aid Al Adha : La fin du mois du pèlerinage se termine par la grande fête du sacrifice, Aid Al Adha ou Aïd El Kébir, C’est la fête du mouton.
Achoura : C’est la fête la plus importante des chiites.
Achoura est le souvenir de la mort du martyre Hussein lors des disputes pour la succession du prophète.
Pour les enfants au Maroc pays sunnite, c’est l’occasion de leur offrir des jouets.
El Mouloud : C’est la fête qui célèbre la naissance du Prophète Sidna Mohammed.
Conseils Pratiques
Le Maroc est l’un des pays les plus ouverts sur l’Occident.
Les visiteurs doivent toutefois se conformer à quelques bonnes règles pour passer un bon séjour.
Accès interdit pour les non musulmans dans les mosquées et les lieux saints ; si vous avez envie de photographier une personne, il est préférable et de bon usage de lui demander la permission.
Langue : La langue officielle au Maroc est l’arabe et l'Amazigh.
Mais les marocains parlent également le français, l’anglais et un peu l’espagnol dans le Nord.
Fêtes Nationales
11 Janvier : Manifeste de l’Indépendance 1er Mai : Fête du Travail.
30 Juillet : Fête du Trône.
14 Août : Rétrocession du Oued Eddahab.
20 Août : Anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.
21 Août : Fête de la Jeunesse 6 Novembre : Fête de la Marche Verte.
18 Novembre : Fête de l’Indépendance.
Habillement
L’habit traditionnel au Maroc est la djellaba pour les hommes et le caftan pour les femmes.
Néanmoins, l’habillement à l’occidentale et les vêtements prêt-à-porter sont fréquents.